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XXVIII

que ce fut un nommé Կերակ, Guérag, qui transcrivit les deux plumiers ouvrages du volume. On lit aussi, à la page 371, une autre mention d’une écriture moderne, annonçant qu’un certain Mésrob de Gafa avait acheté ce volume dans la ville d’Erivan en 1057 de l’ère arménienne, ou 1608 de Jésus-Christ ; d’où il résulte que le manuscrit no 127 de la Bibliothèque du Roi est l’un des plus anciens exemplaires connus de la grammaire de Denis, et des commentaires sur son ouvrage, faits par Jean Ezengatzy.

Fabricius nous assure que l’ouvrage de Denis a été commenté par plusieurs scholiastes grecs, tels que Porphyre, Diomède le scholastique, Mélampus, Stephanus, Georges Chorobosque et Théodore d’Alexandrie[1]. Un plus grand nombre d’Arméniens lui ont fait le même honneur, savoir :

Dans le cinquième siècle, Moïse de Khorène, Մովսէս Խորենացի et David de Nerkèn, surnommé le Philosophe invincible, Դաւիթ Ներգինացի Մականուանեալ անյաղթ Փիլիսոփայ.

Dans le septième, le docteur Basile, surnommé Djon, Բարսեղ Վարդապետ Մականուանեալ Ճոն. Dans le huitième, Stephanus ou Étienne, évêque de Sunikie, Ստեփաննոս եպս Սիւնեաց.

Dans le neuvième, Hamam l’Oriental, Համամ Արևելցի.

  1. Voyez la note à la fin du texte grec de la Grammaire de Denis.