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Page:Cirbied - Grammaire de Denys de Thrace, 1830.djvu/60

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1o Lorsqu’elle est terminée par une voyelle longue, et suivie d’une autre syllabe qui commence par une voyelle. Exemple : Οὕτοι μοι αἰτίη ἐστὶ, θεοὶ νύ μοι αἴτιοι εἰσιν.

Tu n’en es point pour moi la cause ; ô soleil ! mais ce sont les dieux[1] ;

2o Lorsqu’une voyelle brève, ou qu’on peut prononcer brièvement, se rapporte à deux consonnes, dont la seconde est une liquide, et la première une demi-sonore. Exemple ; Πάτροκλέ μοι δειλῇ πλεῖστον κεχαρισμένε θυμῶ.

Patrocle, à moi qui suis une personne malheureuse et très-aimée[2].

3o Lorsque la syllabe étant courte, se trouve à la fin d’un mot, et que la syllabe (du mot) qui suit, commence par une voyelle. Exemple : Νέστορα δ’οὐκ ἔλαθεν ἰαχὴ πίνοντά περ ἔμπης.

Nestor ne se trompa point sur la décoction, quoiqu’il l’ait bue[3].


§ 11. Du mot.

Dans la composition du discours, le mot en est la plus faible partie.


§ 12. Du discours.

Le discours est un arrangement de mots disposés de manière à former un sens achevé.

  1. Iliade. Le mot soleil qu’on voit ici, n’est pas dans le texte grec ; mais on le trouve dans les exemplaires de la version arménienne.
  2. Iliade.
  3. Iliade.