Le nom paronymique est celui qui est formé d’un mot également paronymique (attributif de qualité). Exemple : Qui aime son maître, qui aime la jouissance (voluptueux)[1]. Le nom verbal est celui qui dérive d’un verbe. Exemple : aimable, savant, convenable[2].
Les figures. — Il y a trois figures dans les noms ; la simple, comme dans Manan ; la composée, comme dans vaillant-Manan ; la surcomposée, comme dans vaillant-Manuel.
Les mots composés offrent, dans leur structure, quatre variations ; on en trouve qui sont formés de deux mots entiers, comme dans նորայր, nouvel-homme ; d’autres présentent deux mots raccourcis (où l’on a retranché quelques lettres) comme dans իմաստնապատում, savant narrateur ; d’autres encore sont composés de deux mots, l’un raccourci et l’autre entier, comme dans սիրամարգ, paon ; et enfin il y en à qui contiennent deux mots, l’un entier qui commence, l’autre raccourci qui termine. Exemple : մարղիթ, un homme gros.
Les nombres. — On reconnaît trois nombres : le singulier, le duel et le pluriel. Exemple : Pour le singulier, (un) Pierre ; pour le duel, (deux) Pierres ; pour le pluriel, (plusieurs) Pierres. Il y a aussi des noms qui, sous
- ↑ Le nom paronymique, d’après l’idée de l’auteur, comprend toutes les dénominations qu’on pourrait donner à un homme, sous le rapport de ses penchans et de ses inclinations bonnes ou mauvaises, telles que sobre, gourmand, indulgent, vindicatif, prodigue, avare.
- ↑ Ces trois mots, ainsi qu’une infinité d’autres semblables, ne sont, dans l’arménien, que des dérivés de noms radicaux ; car s’il s’agissait d’aller à la recherche des racines de chacun des mots de cette langue, on verrait qu’il n’y en a aucun, soit verbe, soit adverbe, pronom ou autre, qui ne tire son origine d’un nom radical primitif.