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Page:Claretie - Petrus Borel, le lycanthrope, 1865.djvu/56

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gnons, que je donne ce livre ! Il a été fait parmi vous, vous pouvez le revendiquer. Il est à toi, Jehan Duseigneur le statuaire, beau et bon de cœur, fier et courageux à l’œuvre, pourtant candide comme une fille. Courage ! ta place serait belle, la France pour la première fois aurait un statuaire français. — À toi Napoléon Thom, le peintre, air, franchise, poignée de main soldatesque, courage ! tu es dans une atmosphère de génie. — À toi, bon Gérard ; quand donc les directeurs gabelous de la littérature laisseront-ils arriver au comité public tes œuvres, si bien accueillies de leurs petits comités ? — À toi, Vigneron, qui as ma profonde amitié, toi qui prouves au lâche ce que peut la persévérance : si tu as porté l’auge, Jameray Duval a été bouvier. — À toi, Joseph Bouchardy, le graveur, cœur de salpêtre ! — À toi, Théophile Gautier. — À toi, Alphonse Brot ! — À toi, Augustus Mac-Keat ! — À toi, Vabre ! — À toi, Léon ![1] — À toi, O’Neddy, etc. ; à vous tous ! que j’aime.

Suit la profession de foi politique, un parallèle entre Saint-Just et Buonaparte, une malédiction à l’ordre régnant, — et cette conclusion demeurée célèbre : « Heureusement que, pour se consoler de tout cela, il nous reste l’adultère, le tabac de Maryland et du papel español por

  1. Léon Clopet, architecte.