Ces airs joyeux, ces chants de fête
Que le vent du matin m’apporte par instants
Serrent mon cœur, troublent ma tête.
Ils sont heureux. Ici, sous les rameaux flottants
Je les suivais dans leur gaieté si tendre,
Ils échangeaient des mots pleins de douceur.
C’était mon frère, et puis ma sœur.
Ceux-ci encore :
Ne garde pas un front sévère
À qui t’implore à deux genoux.
Pardonne au fils ! songe à la mère :
Le bonheur revient parmi nous.
À défaut des paroles, le sujet était touchant ; il se prêtait à une fraîcheur pastorale de coloris ; enfin, durant le cortège et les danses, le poète gardait un silence heureux. Trois circonstances également favorables au musicien : la cantate de Claude Debussy, malgré quelques libertés aujourd’hui peu sensibles, l’emporta par sa grâce ; et, lorsqu’elle fut exécutée, elle eut pour interprètes Mme Caron, MM. van Dyck et Taskin.
À Rome, Claude Debussy trouva pour commensaux MM. Paul Vidal, Gabriel Pierné et Georges Marty. Le directeur était, à cette époque, Hébert,