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tacle même vaincu, pouvais-je espérer que cette cave m’offrirait une issue pour m’échapper ? si je n’en trouvais pas, ceux qui pénétreraient dans mon caveau ne tarderaient pas y pénétrer aussi dans ma nouvelle retraite, et je ne ferais que retarder de quelques momens ma perte. D’un autre côté, en me jetant au hasard dans un gouffre inconnu, n’était-ce pas m’exposer à m’enterrer tout-à-fait moi-même ?

Ces réflexions ralentirent beaucoup mon ardeur : cependant comme je n’avais pas le choix des moyens, ne voulant pas m’abandonner au désespoir, je repris mon travail dès que je fus un peu reposé. Je ne le quittai plus que