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par momens, et seulement lorsque la fatigue m’y forçait. Je fus arrêté long-tems par la rencontre d’une énorme pierre que je soupçonnai être la clef de la voûte. Je désespérai d’abord de détacher cette masse qui m’offrait une résistance bien au-dessus de mes forces ; mais après m’y être pris de toutes les manières pendant plus d’une heure, je parvins à l’ébranler, et il me paraissait qu’avec un peu d’efforts je pourrais la faire tomber, lorsque la plus violente inquiétude vint me saisir. Je crus sentir un tremblement général sous mes pieds, et je me persuadai que la chûte de cette pierre, allait entraîner celle de toute la voûte ; que j’allais