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venir, et je ne suis pas plus avancé qu’hier. Je m’en vais travailler vîte, mais, peut-être est-il déjà trop tard. Il partit, et je me mis à l’ouvrage, avec les outils que je venais d’acquérir. Je commençais à peine que j’entendis Georges qui revenait. Tout est perdu, me cria-t-il, avec un accent douloureux, les voilà qui viennent. Que faire ? que devenir ? Ils auront bientôt achevé de percer le mur, il y a déjà un si grand trou ; il est fendu du haut en bas, on dirait qu’il va tomber. — Eh, bien ! mon ami, il faut se résigner et s’abandonner à la Providence. Sauve-toi bien vîte ; tu ne peux pas me sauver, et tu ne ferais que