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par tant de fatigues et d’inquiétudes, je m’endormis, mais ce ne fut que pour faire des rêves affreux. Tantôt je me voyais découvert et entouré d’assassins qui se disputaient à qui inventerait un supplice plus cruel pour terminer mes jours ; tantôt ces vieilles ruines sous lesquelles j’étais enseveli, achevaient de s’écrouler, et je me sentais écraser sous leurs décombres. Quelquefois c’était l’abandon et l’impossibilité de sortir de ma prison qui me réduisait à mourir de faim. Souvent

    avoir percé la voûte ; Citerne, l’endroit où j’ai trouvé de l’eau, et grand souterrain, la pièce où je m’établis alors. (Note du vieillard.)