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conclus, qu’ils étaient parvenus à faire une ouverture à la muraille. J’allais jusques dans la citerne ; des pierres roulaient déjà sur l’escalier de la cave, ce qui confirma mes conjectures, et me fit penser que bientôt sans doute je serais dans les mains de mes bourreaux. Je retournai m’asseoir sur mon lit, je pris ce livre dont j’ai déjà parlé, et je me mis à lire les sentences les plus convenables à ma situation ; mon âme devint plus calme, et l’effroi de la nature céda peu-à-peu à l’effort de la raison. Mon esprit s’exalta, et les passages qui parlaient de la mort étaient ceux sur lesquels je m’arrêtais avec le plus de complaisance.

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