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che, fig. 1, fait appercevoir le plan d’un mur au long duquel sont plantés, à distances égales, les perches ou poteaux, et la fig. 2, représente en coupe, ou le front de ce mur et celui de l’encaissement monté. La seconde planche X, fig. 2, fait paroître par côté le mur et le moule.

Description des parties de l’encaissement établi sur un mur.

A. Mur en maçonnerie.

B. Premier cours d’assise en pisé, que l’on suppose être déjà fait.

C. Second cours de pisé que l’on va faire.

D. Gros de mur qui entretient le haut du moule.

E. Corde qui serre les perches à 18 pouces au dessus de l’encaissement.

FF. Pieds des perches qui entrent dans le sol et qui sont rechaussées.

GG. Étais buttant le bas du moule lorsque les perches plient.

Les bois une fois plantés droits tout le tour du bâtiment et tout le long des murs de l’intérieur, l’on n’a plus le souci que de s’occuper au travail du pisé. L’on évite donc toutes les manœuvres multipliées par l’ancienne méthode, comme celles de faire les tranchées à chaque cours d’assise, de déplacer et replacer continuellement les clefs, les poteaux à tenon, et les coins.

Commençant la maison par un angle, on fait couler entre 4 rangs de perches, les grands côtés du moule, et on le fait serrer de même que ci-devant avec quatre cordes : on place en même temps la tête, pour former cet angle ; et pour l’arrêter, on pose les sergens, que l’on frappe avec un maillet de bois : c’est une remarque que je n’ai pas encore faite, mais qui n’est pas à négliger, parce que les coups de marteau de fer ont bientôt gâté les sergens, si on n’y prend garde.