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Page:Collectif - Les textes de la politique française en matière ecclésiastique, 1909.djvu/179

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ont été atteints dans leurs libertés, dépouillés de leurs biens : c’est que sans cesse vous sentez peser sur votre esprit et sur votre conscience des responsabilités… (Applaudissements à gauche.) … parce qu’au fur et à mesure des concessions que, dans un grand esprit de libéralisme, nous avons faites à l’Église, vous avez persisté dans les mauvais conseils, parce que toujours vous avez préconisé la politique du pire ; parce que, avec beaucoup de vos amis, vous avez constamment estimé que les intérêts de l’Église seraient mieux servis par le désordre, par la violence, par la résistance systématique aux lois.

C’est ainsi — je vous l’ai dit à diverses reprises et je serai obligé de vous le répéter chaque fois que vous dresserez des réquisitoires contre l’œuvre républicaine de la séparation — c’est ainsi qu’au début vous ne vouliez pas de la loi du 9 décembre 1905 ; elle mettait, suivant vous, l’Église hors du droit commun ; vous réclamiez le bénéfice de la loi du 1er juillet 1901. Nous vous l’avons donné ; vous n’avez pas voulu en faire usage. Vous subordonniez à certaines conditions l’acceptation des biens qui devaient vous être dévolus. Enfin, quand un des vôtres, l’honorable abbé Lemire (Murmures à droite) a demandé que, puisque le pape persistait à ne vouloir ni des cultuelles de la loi de 1905, ni des associations de la loi de 1901, on accordât aux catholiques le régime des sociétés de secours mu-