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Page:Collectif - Voyages imaginaires, songes, visions, et romans cabalistiques, tome 29, 1788.djvu/165

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De Campagne.

marquiſe eût voulu en être redevable à ſon amant. Le cœur me diſoit que c’étoit le marquis, & cela ſe trouva vrai. Il avoit chargé de ce ſoin un valet-de-chambre à lui, qui entendoit fort bien ces ſortes de choſes, & qui les exécuta comme je viens de vous le dire.

Quand nous eûmes pris de ces liqueurs, & mangé des fruits qui étoient excellens & d’une beauté ſurprenante, la converſation devint fort vive & fort agréable. Le proverbe joué chez la Richardin nous a fait prendre du goût pour cette ſorte de divertiſſement. Nous en jouâmes un au bord de la fontaine, & les jours ſuivans quelques autres à Sélincourt. Je ne les mettrai point ici, parce que ce ſeroit interrompre trop long-tems ma narration.

Fin de la première Partie.

[Illustrations à insérer]

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