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Soria (Don Fernand, duc de), frère cadet de don Felipe de Macumer, comblé des bontés de son frère aîné, lui dut, par l’effet d’un abandon volontaire, le duché de Soria, ainsi que la main de Marie Hérédia. Soria ne fut point ingrat ; il accourut au chevet d’agonie de Macumer, en 1829. — La mort de celui-ci fit don Fernand baron de Macumer (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Soria (Duchesse de), femme du précédent, née Marie Hérédia, fille du riche comte Hérédia, fut aimée de deux frères : don Fernand, duc de Soria, et don Felipe de Macumer. Destinée au second, elle épousa le premier, suivant le penchant de son cœur, le baron de Macumer ayant généreusement renoncé à sa main, en faveur de don Fernand. La duchesse lui conserva une vive reconnaissance de son dévouement, et, plus tard, elle entoura de soins son lit de mort (1829) (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Sormano, serviteur « farouche » des Argaïolo[1] au temps de leur exil en Suisse, figure, comme personnage féminin, sous le nom de Gina, dans la nouvelle autobiographique d’Albert Savarus, intitulée : l’Ambitieux par amour (Albert Savarus).

Souchet, agent de change de Paris, dont la faillite ruina Guillaume Grandet, frère du célèbre tonnelier de Saumur (Eugénie Grandet).

Souchet (François), prix de Rome pour la sculpture vers le commencement du règne de Louis XVIII, ami intime d’Hippolyte Schinner, reçut la confidence de son amour pour Adélaïde Leseigneur de Rouville et le railla (La Bourse). Vers 1835, avec Steinbock, Souchet fit les dessus de portes et les cheminées du somptueux hôtel de Laginski, situé, à Paris, rue de la Pépinière (La Fausse Maîtresse). Il avait donné à Florine (plus tard madame Raoul Nathan) le plâtre d’un groupe représentant un ange tenant un bénitier, qui ornait, en 1831, le fastueux appartement de l’actrice (Une Fille d’Ève).

  1. Ce nom s’écrit aussi Argaiolo, sans tréma.