Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 042, 1856.djvu/141

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1 329 659 indigents, et que la moyenne des secours accordés n’est que de 10 fr. 42 c. par tête et par année.

Il n’y a donc pas un secours réel dans la plupart des bureaux. L’administration supérieure doit voir dans ce fait certain un sujet sérieux de recherches nouvelles, et plus approfondies que ne l’est une réunion de simples bordereaux de situation annuelle. Ne fît-elle ressortir que ce seul fait certain, la collection statistique de M. de Watteville mériterait d’être signalée. La Commission, fidèle aux limites qu’elle s’est imposées, rappelle en finissant qu’il doit demeurer bien entendu qu’elle ne s’est pas préoccupée des idées contenues dans le Rapport de vingt-cinq pages qui forme une espèce d’introduction aux 1 162 tableaux statistiques, lesquels forment seuls le droit de l’ouvrage à figurer dans ce concours. »

PRIX FONDÉ PAR Mme LA MARQUISE DE LAPLACE.

« Une ordonnance royale ayant autorisé l’Académie des Sciences à accepter la donation, qui lui a été faite par Madame la Marquise de Laplace, d’une rente pour la fondation à perpétuité d’un prix consistant dans la collection complète des ouvrages de Laplace, prix qui devra être décerné chaque année au premier élève sortant de l’École Polytechnique,

Le Président remettra les cinq volumes de la Mécanique céleste, l’Exposition du système du monde, et le Traité des probabilités, à M. Gay (Jeas-Baptiste), sorti le premier de l’École Polytechnique le 20 septembre 1855, et entré à l’École impériale des Ponts et Chaussées. »

SCIENCES PHYSIQUES.

CONCOURS POUR L’ANNÉE 1855.

RAPPORT SUR LE CONCOURS POUR LE PRIX DE PHYSIOLOGIE EXPÉRIMENTALE DE L’ANNÉE 1855.

FONDÉ PAR M. DE MONTYON.

(Commissaires, MM. Flourens, Serres, Rayer, Magendie, Cl. Bernard rapporteur.)

« Déjà, dans l’antiquité, les physiologistes et les médecins avaient soup’ çonné que les divers phénomènes qui ont leur siège dans le système nerveux, et particulièrement la sensibilité et le mouvement, devaient avoir des