Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 157, 1913.djvu/1366

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
1366
ACADÉMIE DES SCIENCES.

K’ (X 3q6i, 7), raies ultimes de l’étincelle et de l’arc, H’ étant la dernière à disparaître. Le spectre de bandes qui accompagne ces lignes, mais qui ofîre cependant une moindre sensibilité, est formé des bandes déjà connues et mesurées dont les arêtes premières, tournées vers le violet, ont pour longueurs

d ’ ondes a 5333

S ’ 5o 7 9,5

« 484^,4

’.'"’ * 1648, i

V • 447°> 6

Les lettres grecques sont, sauf la dernière, celles adoptées par M. Lecoq de Boisbaudran pour le spectre de l’aluminium métallique (’) étincelle non condensée. Elles ont été mesurées depuis, sauf la première, avec une grande précision par plusieurs observateurs, notamment M. Hasselberg () et M Lauwartz (3)- M. de Boisbaudran les avait obtenues aussi avec 1 étincelle éclatant sur un morceau de Al* Cl’ anhydre, sur une solution du même sel, et sur lacryolite en fusion. Outre les bandes déjà connues, dont les premières arêtes sont seules mentionnées ci-dessus, j’ai reconnu une sixième bande de l’aluminium, plus réfrangible que les précédentes, et notablement plus faible que celles-ci. Difficilement visible dans les conditions ordinaires, elle vient cependant facilement sur les clichés, sans surexposition de la plaque Voici les longueurs d’ondes des arêtes successives qui forment cette bande, dégradée comme les autres vers le rouge et dont l’arête première n’est pas la plus forte. Les intensités sont celles que j’ai notées avec l’arc produit entre deux tiges d’aluminium où elles sont plus fortes et mieux mesurables qu’avec le chalumeau.

1330,5 • *

4351,7

1373,6 *

1394,4 I

4413,3 • 6

443j, o -••• d

1447,6 2

1462,6 ’

(1) Spectres lumineux, p. 102 et PL XV.

(2) Astrophys. Journ., t. XI, 1892.

(s) Zeitschr.f. wiss. Photogr., t. I, 190a.