Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 157, 1913.djvu/1442

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
1442
ACADÉMIE DES SCIENCES.

tionnée, ne présente pas de difficulté

R

C* H* - - CO — C O -+- 2 C* H 3 OH

/GH a

O

C

co XcHS

= R CO - C0 2 C 2 H 3 4- (CH 3) 2 C(OH) - CO’C*H«.

Les détails relatifs à cette méthode trouveront leur place dans un Mémoire détaillé, et je me bornerai à.signaler deux points particuliers. Le premier point est relatif à la formation d’un produit secondaire dans l’alcoolyse. Le fractionnement donne, en effet, une très petite quantité d’un corps à point d’ébullition plus élevé que celui de l’éther cétonique, et ce corps n’est autre que l’acétal diéthylique correspondant à cet éther lui-même. De tels acétals n’étaient pas connus jusqu’ici, mais leur constitution est hors de doute. En effet, saponifiés en milieu acide, ils donnent de l’alcool et l’acide a-cétonique, et, d’autre part, on peut très -facilement les obtenir en faisant réagir l’orthoformiate d’éthyle sur les éthers a-cétoniques, en présence d’une goutte d’acide sulfurique. Le second point est relatif à la saponification des éthers a-cétoniques.

On sait que le pyruvate d’éthyle se saponifie par simple ébullition avec de l’eau, mais ce n’est là qu’un cas exceptionnel : d’autre part, on ne peut effectuer la saponification au moyen des alcalis, ceux-ci déterminant des réactions de condensation ; j’ai- donc eu recours à un procédé qui m’a déjà donné d’excellents résultats dans divers cas et qui consiste à effectuer la saponification, au moyen de l’acide oxalique en solution aqueuse à 5 pour 100, à l’ébuliition. On évapore ensuite à sec, au bain-marié, dans le vide, on reprend le résidu par l’éther absolu et l’on refroidit à - 20°, L’acide oxalique cristallise, on le sépare, on chasse l’éther et l’on distdle l’acide cétonique dans le vide. Au point de vue des rendements, j’indiquerai enfin qu’ils sont très satisfaisants ; en partant de 100^ de chlorure d’éthoxalyle, on obtient, par exemple, 4o« d’acide bulyrylformique pur.

Acide éthoxalyloxyisobutyrique

C»H* O — CO -CO - O - C(CH»)»CO»H, fondant à 83° ; chlorure d’acide : ébullition à iao°,5 sous 12’" m ; anilide,