tique. Cette structure ne doit pas être en effet spéciale à cette zone. La connaissance de la nature et du sens de ces accidents permet d envisager la possibilité de rechercher au Sud de leur trace à la surface des assises recouvertes par ces chevauchements.
PHYSIQUE TERRESTRE. — Sur les inégalités de la distribution du magnétisme terrestre. Note de M. P. Idrac, présentée par M. Lippmann.
Dans un opuscule publié en 1889, Sir H. Wilde avait exposé ses travaux sur un instrument appelé magnétarium, destiné à reproduire les phénomènes du magnétisme terrestre (<)• Malgré les objections que lui avait faite Bauer, il y avait dans son exposé une concordance générale si frappante avec la réalité, qu’il m’a paru intéressant de reprendre ce travail en le complétant. L’appareil de Wilde ne permettait pas, en effet, d étudier les phénomènes sous les latitudes élevées, et, en particulier, dans le voisinage des pôles magnétiques.
J’ai, dans ce but, construit un nouvel appareil de 5o « de diamètre, dans lequel on pouvait amener le courant aux bobines intérieures sans gêner l’étude au voisinage des pôles (2).
Le nouvel appareil m’a permis de confirmer, dans ses grandes lignes les résultats de Wilde. Mais si l’on recherche ce qui se passe au voisinage des pôles, on constate que, le pôle Nord étant à sa place normale, le-pole-bud se trouve à 91— de longitude Est au lieu de 15 7 », c’est-a-dire qu’il est presque à l’antipode du pôle Nord, avec un écart de 7 ° seulement en longi’. (•) Je rappelle que le magnétarium se compose de deux bobines ; électriques auas sphérlques placées à l’intérieur d’un globe terrestre, dont 1 une a son ^axe para lèe elui de la Terre et dont l’autre est inclinée de 2 3°3o’sur la prem.ere. Car d Litre étant aussi voisin que possible de celui du globe terrestre, on observe, en recouvrant la surface des mers avec des plaques de tôle une concordance remarq « bl. entre les éléments magnétiques donnés par une f*^™^^ e^ les mêrces éléments observés dans la nature On retrouve en re a tg^n e tn, gnétarium, l’existence de la petite aire ovale —de déchnaxson nulle enCh.ne, le pomt’de croisement dans l’Atlantique, des lignes à égale déclmaison etc…….
^L’intensité relative du courant dans les deux bobines n’avaH pas etc.nd-qu pa Wilde. Dans des études faites avec l’appareil déposé au Conservato.re des A s S^tiers, j’ai déterminé ce rapport de manière a— obten, les resu * « *££ £ faisants ; j’ai trouvé que le courant dans la bobine, dirigée « avant. 1 « e. terrestre, devait être cinq fois plus faible que dans l’autre,
