Aller au contenu

Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

elle s’apperçoit qu’elle ſe les rappele peu-à-peu ; & elle ne tombe plus dans l’erreur d’attribuer à l’odorat des idées qu’elle ne doit qu’au toucher.

Ses mépriſes ſont fort ſenſibles, lorſqu’à l’occaſion des odeurs, elle répete, ſans le remarquer, des jugemens dont elle a contracté l’habitude. Elle en fera qui le ſeront beaucoup moins, quand nous lui donnerons le ſens de la vue.

Chapitre 2