Aller au contenu

Page:Condillac - Traité des sensations, 1754, tome II.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

es des figures ; & elle ne ſauroit repartir au toucher & à l’ouie les idées qui appartiennent à chacun de ces ſens. De même ſi chaque ſon eût conſtamment été accompagné d’une certaine odeur, & chaque odeur d’un certain ſon ; il ne lui ſeroit pas poſſible de diſtinguer les idées qu’elle doit à l’odorat, de celles qu’elle doit à l’ouie. Ces erreurs ſont ſemblables à celles où nous l’avons fait tomber dans le chapitre précédent ; & elles préparent aux obſervations que nous allons faire ſur la vue.

Chapitre 3