ces rapports n’apprennent rien sur la masse des
besoins qu’on satisfait avec cette quantité de riz ou
de farine et sur le prix que, suivant les différents pays
et à différentes époques, on attache aux jouissances
qui peuvent résulter de la possession de telle ou telle
chose.
Il faut porter plus loin ces observations, si l’on veut pénétrer jusqu’à des conséquences plus éloignées.
Et, avant d’y pénétrer, il faut connaître quelle influence les divers systèmes monétaires, soit métalliques, soit représentatifs, ont sur les prix, et calculer les effets de la différence de ces systèmes sur le commerce qu’ont entre eux les pays qui en ont adopté de différents ; c’est-à-dire connaître la théorie des monnaies, des changes et des banques.
Il faut aussi apprendre à reconnaître ou à former, à distinguer le prix individuel d’une chose qu’on achète actuellement, le prix commun de cette même chose, dans le même lieu et à la même époque, son prix ordinaire, son prix moyen, soit pour divers pays, soit pour un certain nombre d’années. Il faut voir ensuite comment ce qu’il en coûte pour produire une telle chose influe sur le prix qu’elle doit avoir à chaque époque, dans chaque pays, soit dans le cas où l’on peut regarder la production de cette chose connue bornée dans de certaines limites : tels sont les fruits de la terre, les animaux, les productions naturelles, dont la masse reste en deçà des besoins ; soit dans le cas où cette production peut être regardée comme ayant une étendue indéfinie : tels sont