Aller au contenu

Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 2.djvu/20

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
VIII
AVERTISSEMENT.


clat de ces noms que toutes les voix répètent,et ils lui promettent une petite place dans la mémoire des hommes. Combien d’ouvrages, même estimables, ne devons-nous pas à ces savants laborieux et modestes, à qui la nature bienfaisante n’a donné qu’un besoin de célébrité égal à leurs talents !

On ne trouvera point ici l’éloge de tous les membres de l’ancienne Académie. Plusieurs ne sont connus que pour avoir eu part aux travaux communs sur l’histoire des animaux et des plantes, et sur la détermination des éléments nécessaires à l’astronomie et à la géographie ; et l’histoire de ces travaux a été écrite par Fontenelle. Lui-même n’a point donné l’éloge de tous les académiciens morts après 1699 ; et parmi ceux qui ont été oubliés, on remarque le duc d’Escalone, le fameux Law, et le Père Gouye, seul jésuite qui ait été de l’Académie des sciences.

Je ferai imprimer, à la fin de cet ouvrage, une liste alphabétique de tous les anciens membres de l’Académie, avec une note de ce que chacun d’eux a fait de plus digne d’être connu.

Séparateur