Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/480

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réflexions sur ce qui a été fait, etc.

possible de ne pas prendre. C’est affaiblir la force qu’une promesse solennelle aura toujours, indépendamment de toute idée religieuse, que de faire promettre ce à quoi on est évidemment obligé sans cette promesse.

Telles sont, Messieurs, les réflexions que nous avons pu faire dans un aussi court espace de temps, et que nous vous soumettons, en sollicitant votre indulgence. Nous ne pouvons former que des vœux ; c’est à vous de juger s’ils peuvent être remplis, et nous espérons de votre zèle et de vos lumières que vous les surpasserez.