Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/558

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x. On ne peut regarder comme bonne une manière d’élire, si elle n’est pas telle, que l’élection soit nécessairement terminée par un seul scrutin ; et cette condition est surtout importante lorsqu’il y a plusieurs places à remplir 
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xi. Pour que les élections soient terminées par un seul scrutin, il est nécessaire de ne regarder comme éligibles que ceux qui sont convenus d’accepter s’ils étaient élus. Cette acceptation a d’autres avantages 
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xii. Difficulté d’une méthode d’élection qui fasse connaître celui ou ceux que la pluralité des électeurs juge les plus dignes des places à remplir 
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xiii. Il en résulte qu’on doit se borner à chercher une méthode qui remplisse les trois conditions, de n’admettre que des hommes jugés dignes de la place par la pluralité, en préférant ceux qui en sont jugés dignes par un plus grand nombre, et ceux qui en sont jugés plus dignes 
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xiv. Il serait très-utile qu’une élection pût être faite sans que les électeurs s’assemblassent 
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xv. Exposition d’une méthode d’élire propre à remplir les conditions qui viennent d’être exposées 
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xvi. Cette méthode d’élire remplit toutes les conditions qui ont été exposées dans les articles précédents, et dont on a cherché à montrer la nécessité 
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xvii. Réponse aux objections qu’on pourrait faire contre cette méthode. On ne doit pas la regarder comme entraînant trop de longueur 
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xviii. Cette méthode ne doit pas être regardée comme trop compliquée 
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xix. Examen du cas où le nombre des concurrents serait égal ou inférieur à celui des places 
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xx. Examen du cas où le nombre des concurrents surpasse celui des places d’une unité seulement 
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