Aller au contenu

Page:Congres celtique international.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
XII

la Cour impériale de Rennes autorisa le Président du tribunal de Saint-Brieuc à mettre le Palais de Justice à notre disposition ; le département et la ville voulurent bien prendre une part des frais d’appropriation [1] .

Nous tenions à ce que les travaux de la science fussent coupés par des délassements artistiques : après la journée consacrée à l’étude de nos origines, la soirée devait offrir des morceaux choisis de littérature et de musique, bretonne et galloise, ancienne et moderne, et aussi quelques-unes de ces productions du génie qui ont le privilège d’être de tous les temps et de tous les pays. Nous tenions par-dessus tout à associer, dans la mesure du possible, la population entière à ces solennités qui ne peuvent que contribuer à élever le niveau moral d’un peuple.

Poètes, Compositeurs, Exécutants, se mirent à l’œuvre : deux belles cantates furent composées ; des artistes éminents apportèrent de leur talent le patriotique tribut ; de beaux chœurs d’hommes et de femmes, pris dans tous les rangs de la Société, offrirent à nos visiteurs ce que l’hospitalité a de plus attrayant, de plus gracieux, de plus délicat [2].

Les pages qu’on va lire reproduiront les séances du Congrès, les principaux travaux qui s’y sont produits ; elles donneront une idée de l’exposition d’objets celtiques.

  1. Cette appropriation fat confiée à une Commission composée de MM. Dujardin, ingénieur eu chef ; Guépin, architecte du département ; de La Chenelière, juge ; Donguy, peintre ; Le Pellec, horticulteur. M. François Touyé eut l’entreprise générale des travaux. — Une autre Commission, composée de MM. Huguet, Charner« Boscher, Piedevache, de La Chenelière, Le Tonturier, Terrier de l’Aistre, Le Coz, Dr Le Moine, Th. Sébert, Marcel, Ernest Fortmorel, Albert Geslin de Bourgogne, fut chargée des mesures d’ordre.
  2. M. l’abbé Collin, chanoine honoraire, secondé par MM. ses frères, par la Maîtrise de la cathédrale, la Société chorale et divers artistes, avait consenti à diriger la musique vocale et instrumentale. Les Dames s’étaient préparées sous la direction de Mme Rialan.