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Page:Conon de Béthune - Chansons, éd. Wallensköld, 1921.djvu/11

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chal », et qu’à la mort de l’impératrice Yolande (août 1219), les barons élirent Conon « bail » ou régent de l’Empire[1]. Dans les Annales ecclesiastici de Raynaldus[2], on le trouve encore mentionné à la date du 15 décembre 1219. Il mourut le 17 décembre[3] de la même année ou de l’année suivante. Cette dernière date est bien le terminus ad quem de sa mort, puisque, dans une lettre du mois de juin 1221, le nouvel empereur, Robert de Courtenai, lui donne l’épithète bonae memoriae[4].

II. — Les chansons attribuées à Conon de Béthune.

Les manuscrits. — D’après la Bibliographie des chansonniers français de G. Raynaud (Paris, 1884), les quatorze chansons suivantes sont attribuées à Conon de Béthune par un ou plusieurs mss.[5] :

Raynaud 15 : Chanter m’estuet, car pris m’en est courage.

R. 303 : Si voirement con cele dont je chant.

R. 629 : Chanson legiere a entendre.

R. 1125 : Ahi, amours, con dure departie.

R. 1128 : Se rage et derverie.

R. 1314 : Bien me deüsse targier.

R. 1325 : Bele douce dame chiere.

R. 1420 : Tant ai amé c’or me convient haïr.

R. 1574 : L’autrier avint en cel autre païs.

  1. Voir Du Cange, ouvr. cité, t. II, p. 73.
  2. T. XIII (Rome, 1646), p. 313 b.
  3. Voir, pour ce jour, le Martyrologe de Saint-Barthélémy de Béthune (Du Chesne, ouvr. cité, p. 163 ; preuves, p. 76).
  4. Voir Raynaldus, Ann., l. c.
  5. Les mss. donnent les rubriques suivantes : Mesire Quenes (12 fois), Mesire Quenes de Betune (5 fois), Quenes de Betune (5 fois), Mesire Quenes chevalier (2 fois), Quenes (2 fois), Sire Quenes (1 fois) et Maistre Quenes chevalier (1 fois).