à toutes ces belles choses, j’ai manqué me cogner le nez contre la porte du pavillon…
Ce disant, le baes tira le cordon de la sonnette :
Après un instant d’attente, un domestique ouvrit la porte :
— Ah ! bonjour, baes ; vous venez sans doute rendre visite à monsieur le baron ?
— En effet, gaillard, répondit le baes d’un air hautain.
— Il n’est pas à la maison.
— Comment, il n’est pas à la maison ?
— C’est-à-dire il n’est pas visible.
— Pas visible pour moi ? Ce serait du beau ! Il est au lit peut-être ?
— Non, mais il ne veut recevoir personne : vous pensez bien pourquoi. Un œil bleu et le visage plein d’égratignures…
— Cela ne fait rien. Il ne faut pas qu’il cache son visage pour moi ; je suis avec monsieur le baron sur un pied de familiarité telle que je pourrais lui parler, quand même il serait au lit… Et j’entre, parbleu ; sa défense ne me regarde pas.
— Entrez donc ! dit le domestique avec un malin sourire ; suivez-moi ; j’annoncerai votre visite.
— Ce n’est pas nécessaire, grommela le baes ; entre nous les compliments sont de trop.
Mais le domestique le conduisit dans une petite antichambre et le força, malgré sa résistance, à s’asseoir pour attendre la réponse du baron.
Déjà plus d’une demi-heure s’était écoulée, et le domestique n’était pas de retour. Le baes commença