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Page:Contes secrets Russes, 1891.djvu/92

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CONTES SECRETS RUSSES

« Par quel hasard es-tu là, matouchka ? » lui demanda-t-il. — « Pardonne-moi, mon cher gendre, je ne le ferai plus ! »[1].

Autre version

Il y avait un tailleur qui possédait un anneau magique : dès qu’il le mettait à son doigt, son υιτ acquérait un développement extraordinaire. Il lui arriva de travailler chez une dame ; or, c’était un homme très gai et très facétieux : quand il se couchait, il négligeait toujours de couvrir ses parties génitales. La dame remarqua qu’il avait un fort grand υιτ ; désireuse d’éprouver la puissance d’un pareil outil, elle appela le tailleur dans sa chambre[2]. « Écoute, » lui dit-elle, « consens à pécher une fois avec moi ! — Pourquoi pas, madame ? Seulement, c’est à une condition : défense de péter ! Si

  1. Variante. — Le gendre dormait couché dans l’izba, son υιτ se dressait haut d’une coudée ; la belle-mère se jucha dessus en montant sur un tas de foin ; l’anneau se déplaça, le υιτ s’éleva de plus en plus haut, passa à travers le plafond, perça le toit et reparut au niveau de la cheminée, portant toujours la belle-mère à son bout.
  2. Variante. — Il y avait un pauvre homme appelé Ivan, dont le υιτ était long d’une toise et demie. Il travaillait comme ouvrier chez un marchand. Un jour, pendant qu’il pissait, la fille de son patron eut occasion de remarquer la longueur de son υιτ et elle l’épousa. Ivan possédait un anneau enchanté. (Le récit se continue par l’histoire de la belle-mère).