Page:Cooper - Œuvres complètes, éd Gosselin, tome 10, 1839.djvu/8

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ignorance totale de la vie maritime, car il semble qu’aucun homme de mer ne puisse le parcourir sans trouver la simple et claire explication de toute cette magie, qui peut-être peut surprendre l’habitant du continent. On n’a pas eu l’intention de laisser un seul tour de nécromancie non expliqué, et l’on ne pense pas qu’il y ait ici rien qui puisse laisser la moindre incertitude dans l’esprit d’un lecteur familier avec l’Océan, et disposé à accorder à ces pages une dose ordinaire d’attention.

Toutes les descriptions locales sont aussi près de la nature que possible ; et après une soigneuse revue de son travail, l’écrivain n’a pu rien découvrir qui exigeât des changements motivés sur la probabilité ou sur la vérité, concession faite toutefois de privilèges bien connus, prérogatives inséparables du roman.


Londres, octobre 1833.