la troisième… elle ressemble aux vagues de la mer. Ah ! c’est un m ; et la dernière est e. — Ainsi n-a-m-e, le mot est name, Messieurs.
— Oui, ajouta le ministre, et les deux mots suivants sont of God.
— Après tout, c’est donc la religion qui occupe son imagination, s’écria sir Gervais, un peu désappointé. C’est une sorte de prière ; car le dernier mot est certainement amen.
— La phrase est : In the name of God, amen[1] ! et c’est la formule par laquelle il est d’usage de commencer un testament, dit le secrétaire, qui en avait écrit plus d’un à bord des bâtiments sur lesquels il avait servi.
— Sur ma foi, vous avez raison, Atwood ; et le pauvre homme voulait nous faire comprendre comment il voulait disposer de ses biens. Mais que voulait-il dire avec son nullus ? Il est impossible qu’il n’ait rien à laisser à personne.
— Je vous le garantis, sir Gervais ; cette explication n’est pas la véritable. Les affaires de sir Wycherly sont dans le meilleur ordre ; et outre son domaine, je sais qu’il a une somme considérable dans les fonds publics.
— Eh bien, Messieurs, nous ne pouvons rien faire de plus cette nuit. Il y a déjà ici un officier de santé, et Bluewater va en envoyer un ou deux de l’escadre. Si demain matin sir Wycherly est en état de parler, nous verrons ce qu’il est possible de faire.
Ils se séparèrent. On avait fait préparer un lit pour le ministre, et l’amiral et son secrétaire se retirèrent chacun dans leur chambre.
CHAPITRE X.
andis que la scène que nous venons de rapporter se passait dans
la chambre du baronnet malade, l’amiral Bluewater, mistress Dutton
et Mildred étaient en chemin dans la voiture de sir Wycherly. Le
- ↑ Au nom de Dieu, ainsi soit-il.