Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
339
ACTE IV, SCÈNE IV.
Scène IV.
FLORIDAN, PYMANTE, DORISE[1].
PYMANTE saisit Dorise qui le fuyoit[2].
Je te retiens, barbare.
DORISE.
Hélas !
PYMANTE.
Tout l’univers ici ne te peut secourir.
FLORIDAN.
L’égorger à ma vue ! ô l’indigne spectacle !
Sus, sus, à ce brigand opposons un obstacle.
Arrête, scélérat !
PYMANTE.
Téméraire, où vas-tu ?
FLORIDAN.
Sauver ce gentilhomme à tes pieds abattu.
DORISE.
Traître, n’avance pas ; c’est le Prince.
PYMANTE, tenant Dorise d’une main, et se battant de l’autre[3].
[4] ;
Il m’oblige à sa mort, m’ayant vu de la sorte.
FLORIDAN.
Est-ce là le respect que tu dois à mon rang ?
- ↑ Var. le prince, pymante, dorise, deux veneurs. (1632)
- ↑ Var. pymante, terrassant Dorise. (1632-60) — Il saisit Dorise qui le fuyait. (1663, en marge.)
- ↑ Var. pymante, tenant Dorise d’une main, et se bat de l’autre contre le Prince. (1632) — Il tient Dorise d’une main, et se bat de l’autre. (1663, en marge.)
- ↑ Var. C’est le Prince, tout beau ! pym. Prince ou non, ne m’importe. (1632-57)