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ACTE III.
Scène première.
PHYLIS, CLÉANDRE.
CLÉANDRE.
Qu’il reçoit tout le monde avec même visage[1] ;
Mais d’ailleurs ce portrait ne te ressemble pas,
En ce qu’il ne dit mot et ne suit point mes pas[2].
PHYLIS.
En quoi que désormais ma présence te nuise,
La civilité veut que je te reconduise.
CLÉANDRE.
Mets enfin quelque borne à ta civilité[3],
Et suivant notre accord me laisse en liberté.
Scène II.
DORASTE, PHYLIS, CLÉANDRE.
DORASTE sort de chez Angélique[4].
Tout est gagné, ma sœur : la belle m’est acquise ;
- ↑ Var. Qui reçoit tout le monde avec même visage. (1648)
- ↑ Var. Vu qu’il ne me dit mot et ne suit point mes pas. (1637-57)
- ↑ L’édition de 1682 donne seule fidélité, pour civilité : c’est une faute évidente, que Thomas Corneille s’est gardé de reproduire en 1692.
- ↑ Var. DORASTE, sortant de chez Angélique. (1637-60)