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Je vais voir mes parents, que ce coup de malheur
À mon occasion accable de douleur.
Je n’ai tardé que trop à les tirer de peine.
Est-ce donc tout de bon qu’elle t’est inhumaine ?
Il la faut suivre. Adieu. Je te puis assurer
Que je n’ai pas sujet de me désespérer.
Va voir ton Angélique, et la compte pour tienne,
Si tu la vois d’humeur qui ressemble à la sienne[2].
Tu me la rends enfin ?
Tu possèdes son cœur : qu’auroit-elle pour moi ?
Quelques[3] charmants appas qui soient sur son visage,
Je n’y saurois avoir qu’un fort mauvais partage :
Peut-être elle croiroit qu’il lui seroit permis
De ne me rien garder, ne m’ayant rien promis ;
Il vaut mieux que ma flamme à son tour te la cède[4].
Mais, derechef, adieu.
Scène III.
[5] ;
Ses plus ardents desirs se règlent sur mes vœux :
Il accepte Angélique, et la rend quand je veux.
- ↑ Var. Elle rentre, et Cléandre la voulant suivre, Alidor l’arrête. (1637, en marge.)
- ↑ Var. Pourvu que son humeur soit pareille à la sienne. (1637-57)
- ↑ Telle est l’orthographe de ce mot dans toutes les éditions publiées du vivant de Corneille. Voyez le Lexique.
- ↑ Var. Je m’exposerois trop à des maux sans remède. (1637-57)
- ↑ Var. Qu’ainsi tout me succède !
Comme si ses desirs se régloient sur mes vœux. (1637-57)