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De cette indignité faites un mauvais conte ;
Riez de mon ardeur, riez de votre honte ;
Favorisez celui de tous vos courtisans
Qui raillera le mieux le déclin de mes ans ;
Vous jouirez fort peu d’une telle insolence ;
Mon amour outragé court à la violence ;
Mes vaisseaux à la rade, assez proches du port,
N’ont que trop de soldats à faire un coup d’effort.
La jeunesse me manque, et non pas le courage :
Les rois ne perdent point les forces avec l’âge ;
Et l’on verra, peut-être avant ce jour fini,
Ma passion vengée, et votre orgueil puni.
Fin du second acte.