Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 3.djvu/219

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Vers 1738. Var. Conténtese en mi hacienda,
que mi persona, Señor,
llevaréla á un monasterio.

Ces deux derniers vers sont séparés dans le texte par celui-ci :

Vers 0000. Var. si no es que el Cielo la lleva,


vers qui n’est pas à dédaigner, et qui répond assez à ces mots : jusqu’au dernier soupir.




II

ANALYSE COMPARATIVE DU DRAME
de guillem de castro :
LA JEUNESSE DU CID.

(las mocedades del cid, primera parte[1]).




sommaire de la première journée[2].


Scène dans le palais de Fernand Ier à Burgos. Brillante introduction : le jeune Rodrigue reçoit l’ordre de chevalerie des mains du Roi et des princesses en présence de la cour et de Chimène.

Séance du conseil. Le Roi motive et déclare le choix qu’il fait de don Diègue comme gouverneur de son fils. Arrogance et colère du comte Gormas ; l’outrage fatal est infligé en présence du Roi.

Maison de don Diègue. Salle d’armes. Ses trois fils s’entretiennent au retour de la cérémonie. Don Diègue rentre, il les éloigne, et pour s’essayer à la vengeance il brandit la grande épée de Mudarra, devenue

  1. La seconde partie est un autre drame historique, tout à fait distinct, qui n’appartient plus précisément à la jeunesse du Cid ; Mocedades serait tout aussi bien traduit par les Prouesses du Cid. Le théâtre espagnol possède des Mocedades de Roldan (Roland), de Bernardo del Carpio, etc.
  2. On sait que les trois Journées de ces drames sont de longs actes, non partagés en scènes à notre manière.