Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 3.djvu/443

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ÉMILIE.

Vous en pleurez !Hélas ! cours après lui, Fulvie,1070
Et si ton amitié daigne me secourir,
Arrache-lui du cœur ce dessein de mourir :
Dis-lui…

FULVIE.

Dis-lui… Qu’en sa faveur vous laissez vivre Auguste ?

ÉMILIE.

Ah ! c’est faire à ma haine une loi trop injuste.

FULVIE.

Et quoi donc ?

ÉMILIE.

Et quoi donc ? Qu’il achève, et dégage sa foi,1075
Et qu’il choisisse après de la mort, ou de moi.

FIN DU TROISIÈME ACTE.