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LYSE.
Et gentilhomme ?
CLITON.
Il le dit.
LYSE.
Il demeure ?
CLITON.
À Paris.
LYSE.
Et se nomme ?
DORANTE, fouillant dans la bourse.
Porte-lui cette lettre, et reçois…
CLITON, lui retenant le bras.
Sans compter ?
DORANTE.
Cette part de l’argent que tu viens d’apporter.
CLITON.
Elle n’en prendra pas, Monsieur, je vous proteste.
LYSE.
Celle qui vous l’envoie en a pour moi de reste.
CLITON.
Je vous le disois bien, elle a le cœur trop bon.
LYSE.
Lui pourrai-je, Monsieur, apprendre votre nom ?
DORANTE.
Il est dans mon billet. Mais prends, je t’en conjure.
CLITON.
Vous faut-il dire encore que c’est lui faire injure ?
LYSE.
Adieu : dans peu de temps je viendrai vous revoir[1],
Et porte tant de joie à celle qui vous aime,
Qu’elle rapportera la réponse elle-même.
- ↑ Var. Adieu : je serai peu sans vous venir revoir. (1645-56)