Aller au contenu

Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 4.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

380Aux plus forts d’après lui put[1] donner quinze et bisque[2]. »

DORANTE.

Je n’ai plus qu’à mourir, mon épitaphe est fait[3],
Et tu m’érigeras en cavalier parfait :
Tu ferais violence à l’humeur la plus triste.
Mais sans plus badiner, va-t’en chercher Philiste ;
385Donne-lui cette lettre ; et moi, sans plus mentir,
Avec les prisonniers j’irai me divertir.

FIN DU PREMIER ACTE.
  1. Dans toutes les éditions publiées du vivant de Corneille, ce verbe est au subjonctif (avec une s ou un accent circonflexe : pust, pût).
  2. Var. Aux meilleurs d’après lui put donner quinze et bisque (a). (1645-56)

    (a) Terme du jeu de paume. On disait proverbialement à un homme sur qui l’on se vantait d’avoir de l’avantage en quelque chose que ce fût, qu’on lui donnerait quinze et bisque. Voyez le Lexique.
  3. Ce mot était masculin à cette époque. Voyez le Lexique.