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Page:Corneille, Pierre - Œuvres, Marty-Laveaux, 1862, tome 8.djvu/33

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XIX
NOTICE.

ses excellents avis augmentaient encore singulièrement le prix. Nous devons aussi des remercîments tout particuliers à M. Aimé Dubois, qui a bien voulu nous permettre de recueillir des variantes autographes de Corneille inscrites sur les marges d’un précieux exemplaire de sa traduction (édition de 1658, in-4o[1]). Tant de communications, d’encouragements et de conseils nous imposaient des devoirs auxquels nous nous sommes efforcé de satisfaire, sans oser espérer que nous ayons pu les remplir dans toute leur étendue. Nous avons du reste besoin plus que jamais de documents et de direction, car nous abordons dans le détail la préparation du volume qui contiendra les poésies diverses et les lettres. Qu’on nous permette de rappeler ici une dernière fois que pour essayer de constituer un corps de correspondance, nous joindrons aux lettres de Corneille celles qui lui ont été adressées ; l’intérêt d’une pareille publication nous paraît devoir être très-grand, mais si nous espérons qu’elle ne sera pas trop incomplète, c’est surtout parce que nous osons compter encore en cette circonstance sur les utiles secours qui jusqu’ici nous ont tant aidé et si puissamment soutenu.


  1. Cet exemplaire, qui a figuré à la vente Renouard, sous le n° 114, s’y est vendu trois cent cinquante francs.