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Imprimé dans mon cœur, exprimé dans mes yeux,
Quoi que te commandât une âme si cruelle,
Devait être adoré de ta pointe rebelle.
Honteux restes d’amour qui brouillez mon cerveau !
Quoi ! puis-je en ma maîtresse adorer mon bourreau ?
Remettez-vous, mes sens ; rassure-toi, ma rage ;
Reviens, mais reviens seule animer mon courage ;
Tu n’as plus à débattre avec mes passions
L’empire souverain dessus mes actions ;
L’amour vient d’expirer, et ses flammes éteintes
Ne t’imposeront plus leurs infâmes contraintes.
Dorise ne tient plus dedans mon souvenir
Que ce qu’il faut de place à l’ardeur de punir :