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Page:Corneille Théâtre Hémon tome1.djvu/306

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Ite LE CID

Chine ' ? » Sait-on ce qui avait alarmé la Commune éîns le Cid? c'est la présence d'un roi, pourtant bien (iéboe.dire.

��III

Ll CID AU XIX* SIÈCL».

��Au contraire, la crise passée, le chiffre des représentations >e relève sous' le Directoire, le Consulat et l'Empire, pen- dant une période de quinze années seulement, il s élève a ?96 dont 5 à la cour. Napoléon était, on le sait, admirateur passionné de Corneille, et, dans son admira ion, allait ijis- Evouloir justifier le rôle de l'infante ^ Le *" Janvier 1806, il renouvela une tentative qui avait échoue en 1737 et 741 . devant lui à Saint-Cloud, le Cid fut joué dans sqnin egrite par une troupe où le rôle de l'infante était tenu par M"« Geor?es, entourée de Talma (Rodrigue). Monvel (don Diègue), Lafon rie roT M"° Duchesnois (Chimène). « Malgré cette admi- rable composition de troupe, dit M. Marty-Laveaux, l'épreuve ne fut P^s favorable, et Vinfante ne parut pas au Théâtre français^ .> Lors des débuts de M»" Rache dans le rôle de rSnP '22 ianvier 1842), on n'osa rétablir que la scène d'E^ et Ch mTe Enfin le 4 octobre 1872, pour les débuts de M Mounet Sully et de M"e Rousseil, le texte complet du Cid tel qu^il était du vivant de Corneille, fut re^^^abi par M PerrinTaux applaudissements du public lettré. Tou efois, d'exceTlents juges, comme M. Francisque Sarcey, ont per- sisté à c^oiri que le rôle mal venu de 1 infane ralentissait le mouvement de la pièce et en refroidissait l'intérêt dramatique. En tout cas, sSus sa forme incomplète, comme sous sa forme Sitabé et définitive (au moins ep ce qui concerne

îeslditions nouvelles) le ^^^/^ P/,\--«o'iï e^t^epï^é sion de la faveur publique. De 1789 a 1870, il ^st represenie 408 fois, 37 fois seulement de moins que Pendant la pé- riode antérieure (1680-1789). Une remarque peut être faite outefoTs : le Cid est joué a la ville 86 ms de 1814 a 1830; 75 fois de 1830 à 1848; 9 fois, de 1848 a I80I, 30 lois de 1851 à 1870. Mais pas une seule lois il n'est joue a la

��eour.

��1. Etienne et MaHainviUe, Hiitoin du thiâtrt fn>»f^ t. Voy«z plus haut, p. 55.

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