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150 LE GID

Si mi padre afrentô al suyo, Bien ha vengado â su padre, Que si honras pagarnii muertes* Para su disculpa basten.

Encomendada me tienes, No coDsientas que me agravien. Que el que â mi se fiziere, A tu corona se faze.

— Calledes, dona Ximena, Que me dades pena grande, Que yo daré buen remedio Para todos vuestros maies.

Al Cid no le he de ofender, Que es hombre que mucho valtb

Y me defiende mis reynos,

Y quiero que me los guarde.

Pero yo faré un partido Con él, que no os este maie, De tomalle la palabra Para que con vos se case. »

Contenta quedô Ximena, Con la merced que le faze, Que quien huerfana la fizo Aquesse mismo la ampare.

��ROMANCE SECUNDO».

A Ximena y â Rodrigo Prendiô el rey palabra y muuo, De juutarlos para e uno En presencia de Layn Calvo.

a Que si mon père outragea le sien, il a bien vengé son père, et fl loi doit

  • suffire qu'une mort ait payé son honneur.

« Je suis plarée sous votre protection, ne souffrez pas que l'on m'insulte: car « tout outrage que l'on me fait, on le fait à votre couronne. »

« — Taisei-vous, dona Chimène: car vous m'affligez grandement, et je vous K trouverai un bon remède à tous vos maux.

a Je ne puis faire aucun tort au Cid, car il est un homme qui vaut beaucoup; « il me défend mes royaumes, et je veux qu'il me les garde.

« Mais je ferai avec lui un arrangement qui ne vous sera pas mauvais; je lu. < demanderai sa parole pour qu'il se marie avec vous. »

« Ghiraène demeura contente de la grâce qui lui était accordée, et que celui

• qui l'avait rendue orpheline devint son soutien. »

1. « De Rodrigue et de Chimène le roi prit la parole et la main, afin de les « aair tous deux ea présence de Layn Calvo.

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