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��ACTE I, SCÈNE 161
Ce respect l'a ravi, sa bouche et son visage
M'en ont donné sur l'heure un digne témoignage
Et puisqu'il vous en faut encor faire un récit, '
Voici d'eux et de vous ce qu'en hâte iJ m'a dit :
« Elle est dans le devoir; tous deux sont dignes d'elle
Tous deux formés d'un sang noble, vaillant, fidèle,
Jeunes, mais qui font lire aisément dans leurs yeux
L'éclatante vertu de leurs braves aïeux.
Don Rodrigue, surtout, n'a trait en son visage
Qui d'un homme de cœur ne soit la haute image,
Et sort d'une maison si féconde en guerriers
Qu'ils y prennent naissance au milieu des lauriers.
La valeur de son père, en son temps sans pareille
Tant qu'a duré sa force, a passé pour merveille ; '
Ses rides sur son front ont gravé ses exploits, ' 35
Et nous disent encor ce qu'il fut autrefois.
Je me promets du fils ce que j'ai vu du père,
Et ma fille, en un mol, peut l'aimer et me plaire. »
Voyez aussijes notes de nos éditions A' Horace (134, 424), de Cinna (f,m de
a;"t (S S4rdi'A?^ai-(4f"'-'- (^^^' ^^«' «^«. î^-^T/s t
22. Var. M'en ont donné toot 4*ax nn loadain témoignage. (1660.) 27. Jeunes, mais qui font lire,... jeanes, mais faisant lire. Voyez la mAm* toujme au vers 503. Dans la scè- de la provocation, Rodrigue dirrTu
. Cette ardear qna dans les yeux je porte,
Sais-tn que cest son sang? j r .
Malgré soi, Ton songe au jeune Condé, vainqueur des Espagnols à Rocrov et
•nifi//^"'^'!"""'^"' °" '"■'"^" '* fi«té àe toute uneMce.M«is Condé en 1636, n avait que quinze ans. <^"uuw,
29. Var. Don Rodrigne surtout n'a trait de son visage. (1637, in-lî.)
dn'^^/."' F.*""" "^ """" ':'"• *o."'-o"e très usitée au ivi' siècle et au début du XVI.' - On sera surpris de savoir que l'Académie fut d'accord avec Scudérv pour blâmer surtout et le juger, sinon bas, du moins mal placé ^
Jnse desVZZZ^T ^-'^^ Puérilement, que, dans le Cid, Corneille use et aonse des . pauvres lauriers si communs », et n'en cite nas moins do neuf "Ttoiez'di^"?'! '^'T'^}-' " '«'■•-'■hé cinq dans l'éditio':. suivante.
dans' Is^MaXL MA^^'^Tr ^ù *-^' '^ P"""^*^ 'ï'^^ «^^'n^ "' de ce vers aans ses Raideurs et dont Corneille se montra s fort irrité. L'Académie s'était
fe/etlloifs'c'es'tTn".""' 'f 1 !»F1"«°tl- -"ées, mais ne gravent pS les eipioKs. t. est supprimer toute poésie
.„„;„•» I P"°'^* qu'Klvire met ici dans la bouche du comte, le comte les or»
- ^,^r^L^%^'- -^-' '«"« 1- Combine Va^vaitï'Z:
Va l'en entretenir; mais dans cet entretien
^ache mon sentiment et déconvre le sien
î T. J®"^a° \ ""P retour nous en pariions ensemble:
a.Aeare à présent m appelle ao eonseil qui s'assemhl*
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