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Page:Corneille Théâtre Hémon tome1.djvu/449

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ACTE CINQUIÈME

��SCÈNE I. D. RODRIGUE, CHIMÈNE.

��Quoi! Rodrigue, en pleinjour! D'où te vient cette audace? H65 Va, tu me perds d'honneur; re '.ire-loi, de grâce.

D. aODR^GDE.

Je vais mourir. Madame, et vous viens en ce lieu,

Avant le coup mortel, dire un dernier adieu.

Cet immuable amour qui sous vos lois m'engage

N'ose accepter ma mort sans vous en faire hommage. 1470

CHDIÈNË.

Tu vas mourir '

D. aODRIGOE.

Je cours à ces heureux momentt Qui vont livrer ma vie à vos ressentiments.

��1465. Voici la seule scène que Corneille ait créée vraiment de toutes pièces, et

3ui suffirait à prouver l'originalité du Cid. Voyez l'Introduction sur la différence e cette seconde entrevue avec la première. 1469. Cet immuable amour ; voy. le vers 1348.

Var, Mon amoar yoat le doit, et mon eoaur qni idnpire

N'ose sans voire avea sortir de votre empire. (1637-56.)

L'Académie avait justement blâmé ee cœur qui soupire, et qui n'ose sortir de Cempire de Chimène sans son aveu, comme s'il s'agissait de changer d'amour et non de mourir. Les vers que Corneille a substitués à ces vers romanesques sont meilleurs sans être assez simples.

1471. Var. Tn vas moorir? — J'y coars, et le comteest venge. Aasiitôt qne de yons j'en anrai le conf é. (1637 56.

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