138 LE MENTEUR
DORANTE, à Lucrèce. Vous seule êtes l'objet dont mon cœur est charmé. J77o
LUCRÈCE, à Dorante. C'est ce que les effets m'ont fort mal confirmé.
DORANTE.
Si mon père à présent porte parole au vôtre,
Après son témoignage, en vouclrez-vous quelque autre?
LUCRÈCE.
Après son témoignage, il faudra consulter
Si nous aurons encor quelque lieu d'en douter. 1780
DORANTE, à Lucrèce le premier vers. Qu'à de telles clartés votre erreur se dissipe. Et vous, belle Clarice, aimez toujours Alcippe; Sans l'hymen de Poitiers il ne tenait plus rien; Je ne lui ferai pas ce mauvais entretien ;
Mais entre vous et moi vous savez le mystère. 1785,
Le voici qui s'avance, et j'aperçois mon père.
��SCENE VII
GÉRONTE, DORANTE, ALCIPPE, CLARICE, LUCRÈCE, ISABELLE, SABINE, CLITON.
ALCIPPE, sortant de chez Clarice, et lui parlant. Nos parents sont d'accord, et vous êtes à moi. GÉuoNTE, sortant de chez Lucrèce, et lui parlant. Votre père à Dorante engage votre foi.
ALCIPPE, à Clarice. Un mot de votre main, l'affaire est terminée.
GÉRONTE, à Lucrèce. Un mot de votre bouche achève l'hyméiiée. *'^90
DORANTE, à Lucrèce. Ne soyez pas rebelle à seconder mes vœux.
ALCIPPE.
Ètes-vous aujourd'hui muettes toutes deux?
CLARICE.
Mon père a sur mes vœux une entière puissaqce.
1777. St mon père porte parole au vôtre, c'est-à-dire : si mon père fait au ?ôtre une proposition de mariage.
1784. Entretien; voyez le vers 1723 et la note.
t789. Var. Un seing de votre main, l'affaire est terminée. (1644-1GS6.)
�� �