Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/290

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bien fou de s’attacher à de pareilles créatures ! Je vous conſeille, ſi vous trouvez encore quelque dupe, de mieux prendre vos précautions et de ne pas vous laiſſer ſurprendre.

Le Comte de ***


Je lui répondis :

Il m’eſt impoſſible, cher Comte, de pallier mes torts. Ne me pardonnerez-vous pas ce moment de foibleſſe ? Faut-il que je perde le meilleur des hommes pour une erreur ? Je ne chercherai pas à réfuter les propos de la Jeuneſſe ; mais pouvez-vous écouter ce que dit un laquais qu’on renvoye et que l’humeur fait parler ? Revenez, cher Comte, que je me jette à vos genoux et que j’obtienne mon pardon. Je vous jure une fidélité à toute épreuve. Comment pouvez-vous appeller les marques de mon