Page:Correspondance d’Eulalie, 1785.djvu/291

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 71 )


amitié de feintes careſſes ? Ah ! ingrat, c’étoient bien les expreſſions du cœur. Quoi ! vous voulez que je rende le portrait d’un homme que j’aime et à qui je dois tant ? Demandez plutôt ma vie. Oui, je le garderai, et l’arroſerai de mes larmes. Ah ! Comte, venez, ou vous me cauſerez la mort. Hélas ! mon repentir mérite grace.

Julie, la plus malheureuſe,
 la plus déſolée
 et la plus punie des
 femmes.


J’en reçus le billet ſuivant.

Puiſque mon portrait peut vous intéreſſer encore, gardez-le ; mais ne comptez plus ſur l’original. Quand une fois j’ai pris mon parti ; tout eſt dit. Je vous ſouhaite beaucoup de bonheur et de proſpérité.