Lettre à Banville, 14 juillet 1871.
Le poème que Rimbaud envoyait à Banville dans cette lettre était : « Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs. » Il demande au pauvre Banville : « Ai-je progressé ? »
Banville ne devait pas être particulièrement apte à apprécier ce genre de « progrès ». Un an après le magnifique poème parnassien : « Credo in unam », voici l’humour terrible, l’humour ravageur de celui qui a dépassé cette poésie-là…
Août 1871.
La vie extérieure à l’époque des « expériences » du Voyant qui va retourner à Paris.
Février 1875.
Le drame de Bruxelles est dans le passé, Verlaine est sorti de prison. Et Rimbaud l’a vu à nouveau. Très peu.
Documents éloquents que ces deux lettres où il est question du nouveau Verlaine, du Verlaine converti !
On peut grâce à elles, se rendre compte combien Rimbaud, après « La Saison en Enfer », considérait avec le plus grand mépris et le plus grand dégoût toute idée de conversion au catholicisme.
À aucun moment de sa vie Rimbaud n’a pu admettre la soumission à une religion.