Page:Cortambert - Impressions d'un japonais en France, 1864.pdf/68

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

eux-mêmes peut-être s’enflammeront : le souvenir de cette suave poitrine de dix-huit ans les tiendra éveillés durant le silence des nuits, jusqu’à ce que, dévorés d’amour, ils viennent déposer aux pieds de la mère une demande ardemment souhaitée.

— Et la pudeur ! Français du diable ! fis-je à mon guide, la pudeur !

— Ah ! la pudeur ! la pudeur ! Nous en faisons chez nous ce que vous faites en Orient de vos femmes coquettes, — nous l’enfermons à la maison.