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Page:Cottin - Claire d Albe (Maradan 1799).pdf/23

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C’était ma seconde épreuve ; après celle-ci, il ne m’en reste plus à faire ; peut-être étais-je né soupçonneux, et vous aviez dans vos charmes tout ce qu’il fallait pour accroître cette disposition ; mais heureusement pour tous deux, vous aviez plus encore de vertus que de charmes, et ma confiance est désormais illimitée comme votre mérite. — Mon ami lui ai-je répondu, vos éloges me pénètrent et me ravissent ; ils m’assurent que vous êtes heureux, car le bonheur voit tout en beau ; vous me peignez comme parfaite, et mon cœur jouit de votre illusion, puisque vous m’aimez comme telle : mais, ai- je ajouté en souriant, ne faites pas à ce que vous nommez ma complaisance tout l’honneur de ma gaité ; vous n’avez pas oublié qu’Élise nous a promis de venir se joindre à